Un exercice RR2 pour la formation d’investigateurs en ufologie (45 h)
Dans le cadre de la formation d’investigateur en ufologie dispensée par le Garpan pour une troisième année consécutive, nous avons offert un « exercice de RR2 », c’est-à-dire une simulation d’intervention sur un site où des traces et artefacts auraient été laissés par un ovni. Le samedi 26 septembre 2015, neuf investigateurs et étudiants (5 universitaires et 1 technicien) ont participé à l’activité dirigée par Yann Vadnais.
Pour s’inscrire à la formation :
garpan.ufologie@gmail.com ou 581-307-7726
*
Procédure d’intervention sur un site de RR2
Première étape : aborder et sécuriser le site
- □ Mesurer le taux de radioactivité : deux personnes pénètrent sur le site, à l’aide d’un compteur-Geiger. L’accompagnateur inscrit le taux du compteur à chaque 20 m, 10 m puis 5 m en se rapprochant de la trace principale.
- □ Repérer s’il y a des traces de hasards biologiques : animaux morts, substances inconnues, etc. Signalez ces zones dangereuses afin d’en exclure l’accession si nécessaire.
- □ Délimiter un périmètre de sécurité : évaluer les risques du site, établir les (3) trois zones de sécurité (vert-jaune-rouge).
Seconde étape : établir les bases de l’opération
- □ Filmer : le caméraman doit savoir quoi filmer quand filmer. Placer en retrait une seconde caméra sur un trépied filmant l’ensemble de l’opération.
- □ Scruter à distance rapprochée la trace au sol : bien observer, les détails et noter ses premières impressions dans le carnet d’opération. Premières photographies. Prévoir comment les prochaines actions se dérouleront.
- □ Baliser la brèche d’accession au site : on tire un ruban attaché sur piquets pour indiquer quel sentier emprunté pour s’immiscer jusqu’au centre de la trace au sol. Par la suite, la trace sera piétiné en entier, mais il est nécessaire de ‘piétiner’ la trace au fur et à mesure qu’on la fouille et l’arpente.
- □ Prendre les mesures calorifiques des éléments encore chauds (avec le thermomètre électronique).
- □ Une fois à l’intérieur de la trace, scruter chaque détail et identifier tous les artefacts visibles afin de ne pas les piétiner.
- □ Prendre une photographie en plongée du site. S’assurer de ne rien piétiner.
- □ Déposer les premiers cartons d’identification auprès des traces ou artefacts.
- □ Déterminer le centre de la trace : planter un pieu sur lequel on peut attacher un ruban à mesurer (à roulette).
- □ Positionner le TAF : mettre le « Triangulateur d’Angle Fixe » au centre de la trace, au-dessus du pieu, et positionner le degré 0 au Nord.
- Mesurer le taux de déviation magnétique avec une boussole.
- □ Établir les points cardinaux : une personne se tient au centre de la trace tandis que la seconde s’éloigne de 20 à 50 m pour planter le piquet du point cardinal (indiquer N, S, E, ou O sur les deux côtés des piquets). Prendre en photo les quatre (4) directions en s’assurant de bien voir le piquet indiquant la direction.
Troisième étape : Analyse du site et collection des données empiriques des traces
- □ Dupliquer la trace : sur une feuille métrique, noter et dessiner les aspects de la trace au sol ; pour se faire, un collègue attache un ruban à mesurer au pic central, et dicte chacune des mesures prises (en mètre) à celui qui le calque sur la fiche technique. Celui qui fait le croquis se tient près du TAF afin de lire les mesures d’angle du TAF, et ainsi de réaliser son croquis avec précision.
- □ Indiquer sur le croquis de la trace l’emplacement de chacun de ces cartons d’identification.
- □ Balayer le terrain au détecteur à métaux : s’assurer de couvrir en entier le site (la trace et l’alentour jusqu’à 50 m). Calibrer l’instrument avant utilisation.
- □ Un coéquipier accompagne celui qui cherche au détecteur de métal et déposer un carton d’identification auprès de chaque découverte, tout en indiquant son emplacement sur la carte des lieux.
- □ Si des trous qui semblent artificiels sont trouvés, ou si des empreintes ont été laissées, préparer le plâtre liquide (avec de l’eau et du plâtre de Paris), puis verser 1) dans les trous, 2) sur les empreintes. Insérer dans les moules des tiges métalliques afin de mieux les retirer une fois refroidis.
- □ Photographier chaque artefact ou trace identifiée par un carton, en prenant soin d’intégrer une règle métrique visuelle.
- □ Chercher autour de la trace afin d’y trouver des traces secondaires ou d’autres traces à proximité (aussi loin que nécessaire : 25, 50, 500 m). Indiquer ces autres traces sur le croquis des lieux.
- □ Récolter des échantillons : des insectes, herbes, carottages du sol. Indiquer sur la carte ou le croquis de la trace où sont extraits les échantillons.
- □ Récolter des échantillons-étalon : prise d’échantillon externes d’éléments du sol analogues à ceux à l’intérieur de la trace (en vue de comparaison). Indiquer sur le croquis où sont pris les échantillons-étalons.
- □ Emboîter les gros artefacts dans des caisses de bois appropriées.
Quatrième étape : récupérer et emballer les artefacts pour le transport
- □ Réceptionner les échantillons en les classant et notant dans un carnet. Indiquer le numéro d’échantillon et son contenu. Emballez dans des boîtes ou des caisses.
- □ Excaver délicatement les moules en plâtre et les emballer.
Cinquième étape : finaliser l’opération et ramasser les instruments
- □ Serrer le matériel utilisé. Ne rien laisser sur les lieux.
- □ Avant de partir, vérifier la liste des items et instruments apportés pour être sûr de ne rien oublier.
Guillaume Lamothe, le répartiteur des signalements
- □ Rapporter les échantillons en laboratoire en vue d’analyses.
*
Soutenez le GARPAN en faisant un don !
(colonne de droite)