Triangles, hélicoptères et OSNIs au Lac Kénogami
Un triangle volant survole des témoins en 1974-5… une soucoupe poursuit des motoneigistes et plonge dans le lac, brisant la glace !… un été, une famille entend un bouillonnement sur le lac puis observe une soucoupe émerger pour s’élever dans le ciel ! une dizaine de minutes plus tard, des hélicoptères de l’armée ratissent le secteur…
Voici une vidéo-d’enquête qui rassemble quatre (4) témoignages direct et indirects de cas OVNIs s’étant produits au Lac Kénogami durant les années 1970′.
Transcription de l’interview
par Audrey MATTON
TÉMOIN : « J’allais à l’école dans ce temps-là, j’allais à l’mon père avait une cabane à pêche sur le lac à un quart de mile du chalet.
Puis un soir, mon père me dit vers trois heures et demie : « on va à la pêche ? » « Oh oui !», lui dis-je. Au lieu de prendre les Ski-Doo comme on fait d’habitude, on a traversé à pied. Mais un quart de mile, ce n’était pas loin, on voyait le chalet, c’est en ligne droite.
L’autre jour, on s’installe à la cabane et on pêche, on attrape de l’éperlans, on fait une belle pêche, une douzaine d’éperlans, on tripait [« on s’amusait »]. À un moment donné, je suis allé dehors car j’avais envie de pisser. J’ai alors vu trois points blancs ! Mon père m’avait déjà montré les étoiles, et je savais que ça n’avait pas rapport. À un moment donné, ils ont tournés, tsé ils ont pivotés : mettons le point blanc qui est en dessous s’est ramassé sur le dessus, et les deux autres points blancs en dessous.
Je regardais cela alors que mon père finissait de fermer le fanal, fermer le poêle et la cabane a pèche.
Puis il sort dehors et je dis « heille le père! Regarde ça !». Là il regarde les trois points blancs ! ».
Puis, ils ont tourné encore, ils ont pivotés carrément… Le triangle a tourné sur lui-même. Je me suis dit : c’est peut-être un hélicoptère ! Quelque chose, tu sais !
On est en hiver, 23h du soir, il n’y a pas un Ski-Doo sur le lac ! Il n’y a pas un avion, ils sont parqués pas loin de chez nous. Il y a des pilotes de brousse qui font des voyages de pêche et de chasse, mais les avions sont parqués.
Quand c’est un bruit d’hélicoptère, on entend un battement d’aile, mais là on n’entend rien !
On marche, à un moment donné on soulève la tête, il était là au-dessus de nous autres. À la grandeur qu’il avait, I’OVNI cachait les étoiles à l’arrière, tu sais ! Les étoiles étaient loin ! Il les cachait avec la grandeur que ça avait ! Il nous a suivi jusqu’au char [à la voiture] puis là, mon père est devenu nerveux ; ce n’est pas le genre nerveux, mais il est devenu nerveux.! Moi, j’étais jeune, puis tsé je trippais là… »
INTERVIEWEUR : « Marcher jusqu’aux char ça prenait combien de temps ? »
« À peu près 20 minutes, tranquillement pas vite. On a continué de marcher tranquillement pas vite, mais l’OVNI nous a suivi jusqu’au char, carrément ! Puis là on a embarqué dans le char, puis moi j’ai baissai aussitôt la vitre, et mon père aussi : on a checker [vérifier], et là l’OVNI à décoller ! ouf ! dans le temps de le dire !… Il a flyé [« voler »], carrément !
On l’a perdu de vue … Ca a fait « floc ! », that’s it, that’s all. On a plus rien vu après, à la minute où on a embarqués dans le char. Je devais à peu près avoir 9-10 ans.
J’ai commençais à faire du Ski-Doo à l’âge de 7 ans, mais j’avais 9 -10 ans, j’allais à la chasse et à la pèche avec mon père, on allait à la cabane à pèche, cela s’était régulier toutes les fins de semaines, puis une fois sur semaine, on y est allé, pis c’est là que ça c’est passé cette histoire-là ! »
INT : « En 1974-1975 ? »
« A peu près oui. »
INT : « Quand l’objet était le plus proche de vous, c’était à quelle hauteur ? »
« Au-dessus, direct au-dessus ! Un gros triangle avec trois points blancs! Le ciel était clair et les étoiles étaient cachées à l’arrière, à mesure qu’il avançait ! Parce il était gros ! Vraiment gros ! À part de cela, qu’il nous avait suivi jusqu’ au char… L’OVNI cachait toutes les étoiles au-dessus de lui. Il faisait une ombre avec la lune ! Il faisait une ombre [sur le lac], c’était hallucinant ! Quand on a fermé les portes du char, on a baissé les vitres pour checker [«pour observer »].
Ça a flyé [« volé »] Ouf !… Je ne peux pas dire la vitesse, mais plus vite que des F-18, que je suis habitué de regarder à [la base de] de Bagotville.
On revenait à pied du lac, puis c’est là que ça nous a suivi ce chef-d’œuvre là ! Mon père a regardé, il a vu que c’était au-dessus de nous autres, il a dit « Tabarnak ! on va marcher un petit peu plus vite ! » On a marché jusqu’au char. C’est là que c’est parti ! On ne sait pas parler jusqu’au char, puis rendu à la maison, on était assez assommés ! Mais le lendemain, mon père a demandé : « On vas-tu à la pêche ?» « Oh Oui. » « Ce coup-là ! J’apporte le [fusil] 303 ! Hé oui ! Le lendemain, on avait le [fusil] 303 à la cabane à pêche ! Pis ! Il était prêt je te jure ! Il était prêt à tirer dessus pour voir ce que c’était… »