« Porte inter-dimensionnelle » à St-Jérôme, 4 mai 2013
Le 4 mai 2013, un homme dans la quarantaine fait de l’insomnie, ce qui ne lui arrive jamais. Vers 2h45, il sort sur son balcon pour se divertir avec son télescope. Soudain, quelque chose de vraiment extraordinaire se passe devant lui : il lui faudra une semaine juste pour surmonter l’événement, mais il en reste marqué durant des mois. Visionnez la vidéo-d’enquête CI-HAUT pour entendre le témoignage et voir la reconstitution de l’événement !
Ce cas d’investigation a aussi été enquêté — après le GARPAN — par l’équipe du Centre d’Études sur les OVNIs de Jean Casault, et je dirais même bien investigué par lui-même et ses collaborateurs (voir l’article). Toutefois, étant donné que l’article de M. Casault débute en essayant visiblement de présenter le travail du GARPAN sous un jour défavorable, quelques remarques s’imposent, bien que cela me déplaise beaucoup, parce que cela demande d’impliquer la conjointe du témoin.
L’article de M.Casault commence avec un courriel (*voir note de bas d’article) écrit par cette dernière dans laquelle elle mentionne que le GARPAN semble avoir pris le témoignage de son mari de façon « banale »… Évidemment, cette déclaration s’explique par le fait que les témoins ignoraient que :
1. nous avions DÉJÀ parlé de ce témoignage à l’OVNI-SHOW, le 5 février 2014 ;
2. que ce cas d’investigation était dans notre Bilan annuel 2013 (cas no.48) ;
3. que cette importante observation était dans notre TOP 12 de 2013 ;
4. enfin, que nous avions préparé une très bonne vidéo-d’investigation de 15 minutes, mais qu’elle n’était simplement pas encore terminée…
Au regard de ces faits, il semble évident que M. Casault et son équipe n’étaient pas au courant de tout le travail que nous avions accompli sur cet important cas d’investigation… Toutefois, on peut conclure que ces circonstances n’auront servi qu’à renforcer la probabilité de l’événement et la crédibilité des investigations de ce cas ufologique, puisque deux équipes l’auront traité de façon indépendante. On peut même ajouter que cela permet de comparer comment le CEO et le GARPAN travaillent et opèrent, et ce qui les distingue.
Notre excellente vidéo-d’enquête (CI-HAUT !) a finalement été publiée le 8 mars 2014. Je déplore toutefois avoir assumer lors de l’interview qu’il s’agissait d’un « vaisseau », et de ne pas avoir simplement dit OVNI, car le témoin utilise au cours du témoignage ce mot de « vaisseau » qui ne correspondait pas à son observation indescriptible : il l’appelle « cet énorme truc blanc »… C’est d’ailleurs un des mérite de M. Casault d’avoir mis en évidence la non-véhicularité de cet OVNI. C’est aussi la raison pour laquelle je tente de corriger le tir à la fin de ma vidéo-d’enquête en ajoutant le témoignage indirect de la conjointe du témoin qui rapporte précieusement ses paroles : « c’est comme si ce que je voyais était en 1D (en une dimension) » :
Témoignage
(Transcription par Audrey Matton et Y.V.)
Témoin : Dans la nuit du 3 au 4 mai, j’étais incapable de dormir, je faisais de l’insomnie. À un moment donné, j’ai comme senti quelque chose qui m’attirait dehors. Dans la soirée, j’avais déjà vu quelque chose dans le ciel qui avait capté notre attention, à ma conjointe et moi. C’était comme un point qui illuminait et qui changeait de couleur, qui passait du bleu au rouge, au vert, au jaune. Et on s’est demandé, c’était quoi ?
Enquêteur : C’était pour dire que je suis retourné dehors pour savoir si je ne reverrais pas ce point lumineux, si je ne serais pas capable de le voir avec mon télescope… Cela semblait quand même très loin. Par la suite, en faisant des examens avec mon télescope, je me suis relevé et, en tournant à gauche, c’est le flash !… C’est ce que j’ai vu, cet « immense truc blanc »… qui était à ma gauche. Cela a capté toute mon attention, et en même temps que cela s’est fait, ça a tout éclairé : les champs, les voisins, notre terrain. On voyait comme en plein jour pendant quelques secondes à peine.
E : Pendant combien de temps vous pensez ?
T : Je pense peut être 2 à 3 secondes. Ce qui est particulier, c’est qu’il y a un objet qui s’est détaché de ce « truc-là » : c’était une grosse boule blanche, comme la grosseur d’un ballon qui filait vers le sud. Je l’entendais siffler, c’était comme si cela fendait l’air.
Il y avait comme une trainée, je ne sais pas c’était quoi… Je voyais cette balle-là qui faisait comme une traînée de feu en arrière d’elle, mais ce n’était pas du feu, car tout était blanc. La boule était de la même couleur que le vaisseau, c’était la même chose…
E : Lorsque cette boule-là est sortie du vaisseau rectangulaire, elle se dirigeait vers le Sud, est-ce que c’était dans votre direction ?
T : Non.
E : Elle s’éloignait de vous ?
T : Elle s’éloignait de moi, un petit peu légèrement à droite.
E : En gros, vous pensez l’avoir observé s’éloigner sur quelle distance par rapport à l’OVNI ?
T : Oh ! Ça, j’ai pu la voir… à un moment donné, je l’ai comme perdue de vue. Je pouvais voir qu’elle était de plus en plus bas : peut-être 1000 mètres (3281 pi), vraiment loin dans le champ.
E : Disons qu’à partir du moment que cette boule-là sort, vous entendez le sifflement jusqu’à ce qu’elle disparaisse, combien de temps cela a duré pour faire 1000 mètres ?
T : Je ne sais pas, 3-4 secondes maximum.
E : Et puis, à ce moment-là, qu’est ce qui est arrivé, quand vous avez perdu de vue la boule qui s’éloignait ?
T : Tout s’est éteint. Il n’y avait plus rien, c’était fini ! Tout s’est arrêté en même temps.
E : Pourtant l’OVNI était quand même assez près de vous…
T : Il était assez près de moi, mais j’ai vu la boule, qui a capté mon attention, comme partir de l’OVNI… tout se bouscule et se passe tellement vite… Comme cette boule-là captait toute mon attention, je voyais encore dans mon champ vision à ma gauche que cet « énorme truc » était là.
E : Vous pensez qu’il s’est éloigné ou qu’il a juste disparu ?
T : D’après moi, c’est comme s’il avait juste disparu, simplement.
E : Le ciel était dégagé ?
T : Oui.
E : Il n’y avait aucun nuage ?
T : Non.
E : Quand vous avez vu l’OVNI, est-ce qu’il cachait les étoiles derrière ?
T : Oui, oui. On ne voyait pas à travers, c’était blanc, d’un blanc pur et je ne voyais pas au travers.
E : Vous pensez que l’OVNI était à quelle distance de vous ?
T : C’est difficile à dire, je crois environ 2000 pieds (610 m).
E : Il était quand même bas, d’après la photo que votre conjointe m’a fait parvenir.
T : Oui, oh oui ! Il était juste au-dessus de la cime des arbres, ce n’était pas très haut.
E : Pour la hauteur, c’était combien plus haut que la cime des arbres ?
T : 20-25 pieds (6-8 m).
E : En fin de compte, cela devait être très impressionnant ?! C’était quand même très proche.
T : Oh c’était proche, c’était relativement proche, oui !
E : L’OVNI rectangulaire, vous l’avez observé pendant combien de secondes ?
T : 2 à 3 secondes.
E : Vous avez vu un flash, un éblouissement, ensuite vous voyez le vaisseau, 2-3 secondes après la boule sort, vous la regardez et la suivez des yeux, et quand vous revenez à l’OVNI ce n’est plus là ?
T : Oui, il n’y a plus rien.
E : Cela s’est passé quand même relativement très vite tout ça.
T : C’était très vite.
E : Mais il y avait plusieurs épisodes.
T : Très vite, puis tu sais, il n’y avait pas de vent, il n’y avait pas de bruit. Où on habite, il y a un petit lac de biais de la maison. Au mois de mai, déjà la nature se réveille : on entend plein de bruits quand on sort dans la nuit. Là, on entendait rien et je n’ai sentis aucune odeur, c’est assez particulier comme effet ce que j’ai vu là.
E : Vous étiez au début du mois de mai, et puis vous mentionnez que, même à cette époque-là, quand vous sortez la nuit, il y a beaucoup de sons, mais cette fois-là, il n’y en avait pas.
T : Non.
E : Est-ce que cela arrive que vous sortiez et qu’il n’y ait aucun son, comme cette fois-là ?
T : Ben non, moi cela ne m’est jamais arrivé. On entend toujours un grésillement ou quelque chose. Quand je suis sorti pour aller à mon télescope, je me suis dit « c’est bien tranquille », c’est tout, je n’en ai pas fait de cas. Je suis vraiment sorti au bon moment, une question de secondes, sinon je n’aurais probablement pas vu l’OVNI.
E : Quand vous racontez que vous étiez à l’intérieur, que vous faisiez de l’insomnie, et là, vous avez eu une sensation de devoir sortir : est-ce que selon vous c’était à cause que cela vous est passé par la tête « ah, tiens donc je vais aller voir l’étoile qu’on regardait ce soir », ou vous avez vraiment eu une sensation qui vous a poussé à sortir dehors ?
T : Je suis allé à la porte, et je suis allé dehors. Je ne me suis pas poser de question. C’est arrivé comme ça. Je ne sais pas s’il y a un lien ou pas, j’ai senti comme ce feeling-là d’aller voir s’il n’y avait pas quelque chose.
E : Décrivez nous cet OVNI rectangulaire. Il avait quelle couleur et y avait-il des détails ?
T : Je pense que vous avez vu les dessins…
E : Je l’ai sous les yeux :
T : … le dessin, c’est vraiment cette forme là que ça avait : rectangulaire, mais ce n’était pas un rectangle parfait, il y avait un angle.
E : Oui, c’est étrange justement. Je me demandais si c’était à cause que vous le voyiez en oblique, mais, en fin de compte, c’est que ce n’était pas totalement rectangulaire. Il y avait un bout qui était un peu trapézoïdale ?
T : Oui, c’est ça.
E : Ça vous semblait le devant ou l’arrière ?
T : Je ne sais pas.
E : C’était totalement immobile quand vous l’avez vu?
T : Oui, c’était immobile.
E : C’était blanc ou blanc lumineux ?
T : Blanc lumineux.
E : Quelle brillance y avait-il : c’était très lumineux ou c’était un petit peu lumineux ?
T : C’était très lumineux.
E : À partir du moment où l’éblouissement n’était plus là, et qu’il y avait juste l’OVNI lumineux, est-ce que cela continué à éclairer d’une façon différente ?
T : C’était moins fort.
E : Ça éclairait la cime des arbres ?
T : Oui.
E : Est-ce que cela éclairait votre terrain ?
T : Oui.
E : Est-ce que cela éclairait au-delà de votre terrain ?
T : Pas beaucoup… mais on a quand même un grand terrain ici.
E : Vous n’avez vu aucun détail à l’intérieur de ce rectangle-trapèze-là ?
T : Non, aucun. Je n’ai vu aucune ligne, absolument rien.
E : Votre conjointe m’a dit hier qu’elle vous avait questionné : « Comment cela tu es capable de dire [pour la dimension de l’OVNI] environ 100 pieds de long pour 40 pieds de large (30 m x 12 m) ? », et vous lui avez répondu que vous aviez pu mesurer en comparant avec votre patio. Vous pouvez me raconter ça ?
T : Oui, parce qu’on sait la dimension qu’il a notre patio : l’OVNI était minimum deux fois la grandeur du patio, la grandeur et la largeur. Pis tu regardes la pointe des arbres, je me rappelle très bien que l’OVNI commençait de cet arbre-là et il allait jusqu’à lui. Je peux voir dans le ciel, à cette hauteur-là, quelle grosseur et grandeur que cela avait. Ce n’était pas comme une voiture où on voit de la toile, de la peinture, mais là je ne voyais pas ça. Je voyais seulement une lumière, seulement qu’une lumière, rien d’autre.
E : Oui, c’est étrange. Cela ne faisait aucun bruit ?
T : Non, aucun bruit. Le seul son que j’ai entendu, c’est quand la boule s’est détachée. Elle, je l’entendais comme filer, comme siffler…
E : L’avez-vous entendu siffler immédiatement lorsqu’ elle est sortie, ou c’est à partir du moment où elle avait pris un peu de distance que vous avez entendu le son ?
T : Moi, je dirais c’est plus quand elle a pris de la distance. Elle a passé au-dessus des arbres. Elle était à peu près au champ, et c’est vraiment là que je l’ai entendu siffler. J’ai vu ça partir décoller : cela a vraiment capté toute mon attention, parce que ça bougeait, tandis que l’autre non. Tout s’est fait tellement vite qu’on sait plus où donner de la tête, pis quoi regarder. Ça émettait un son, ça bougeait. Je me disais : «Ayoye, cela va où ?! Cela va faire quoi ?! »…
E : Pouvez-vous imiter le son que cela a fait ?
T : Cela a juste fait : fffffffffffffffffffff…
E : Là, ça s’est éloigné. Vous avez regardé si l’OVNI était toujours là, mais il n’y avait plus rien. Qu’est ce qui s’est passé immédiatement après ?
T : Il n’y avait plus rien. C’est redevenu aussi calme que c’était. Je n’entendais rien. Je n’ai pas senti d’odeur particulière. Il n’y avait pas de vent. Là, je me suis dit : « Qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je rentre dans la maison ou j’attends un peu ? Je vais peut-être voir autre chose… »… « Non, okay, j’en ai assez là. »… et, à ce moment-là, je suis rentré dans la maison m’étendre sur le canapé.
E : Vous ressentiez quoi ?
T : Je me sentais mélangé. J’avais froid. Je me suis senti triste et excité en même temps. J’avais un peu peur. En même temps, je ne sais pas c’est quoi, je me suis poser la question : « Est-ce que j’ai vraiment vu ça ? ». C’est comme : « Ça ne se peut pas, là ! ». Puis, je me suis couché sur le canapé, et je sentais les larmes coulaient. C’est un mélange d’émotion… J’ai pleuré.
E : Vous vous êtes senti comme cela combien de temps ? Vous avez pu dormir par la suite ?
T : Si j’ai dormi une heure cette nuit-là, c’est beau. J’étais à l’envers. Quelque part, j’ai toujours voulu voir quelque chose. Mais là, voir quelque chose de cette intensité-là, c’est comme : « ça m’a jeté en bas de ma chaise » ! Je me sentais comme mal. Je me disais : « À qui je vais dire cela ? Je ne peux pas raconter ça à n’importe qui… Il y’en a qui vont me prendre pour un fou… ». Je travaillais le samedi matin. Je n’ai vraiment pas dormi beaucoup, je devais me lever tôt.
E : Dans les jours suivants, c’était quoi votre rapport à cette expérience ?
T : Dans la même journée, j’en avais parlé à ma conjointe, et lui avait expliqué tout ce que j’avais vu, mais je suis resté avec ça. Je n’en ai parlé à personne d’autre. Pis dans les jours suivants, je me sentais un peu mélangé. Je pensais beaucoup à ça. Je me posais des questions et essayais de me rappeler les détails de ce que j’avais vu. Quelque jour après, j’ai aussi pris des notes sur une feuille, avec la date, etc… pour me rappeler le plus possible.
E : C’est bon signe. Vous avez quand même été troublé par votre expérience, n’est-ce pas ?
T : Oui, un peu. Quelque part, depuis que je suis adolescent, je rêve de voir quelque chose, un ovni dans le ciel, parce que mon oncle et ma tante en ont déjà vu. Et tsé, quand j’étais jeune, ils m’ont raconté leur histoire, et je sais que cela existe. Il n’y a aucun doute là-dessus, mais je ne pensais pas que cela se produirait de cette façon-là. Moi je m’imaginais plus voir quelque chose qui bougerait, et volerait dans le ciel au loin. Pas quelque chose qui s’arrêterait à quelques mille pieds (+ de 305 m) de moi. Et cela m’a pris par surprise ; je ne m’y attendais pas. Si j’avais vu quelque chose bouger au loin dans le ciel, j’aurais été pas mal moins surpris.
E : Cela a pris combien de jours, combien de semaines avant que vous ne « surmontiez » votre expérience ?
T : Peut-être une semaine.
E : Est-ce que cela vous a fait faire des rêves par la suite ?
T : Non, pas du tout.
E : Est-ce qu’autour de votre terrain, il y a des tours de communication ou des lignes électriques ?
T : Non, pas ici.
E : C’est très intéressant cette histoire-là, très impressionnant.
Témoignage indirect de la conjointe du témoin
T : Mon mari s’attendait à voir comme dans les vidéos : une soucoupe volante qui se déplace dans le ciel, pas que cela lui arrive en pleine face comme ça.
E : Oui, en plus, ce qu’il a vu est très détaillé : son récit comprend plusieurs épisodes. C’est pour ça que c’est si intéressant.
T : Monsieur Casault a parlé d’une porte inter-dimensionnelle ; c’est aussi ce qui m’a traversé l’esprit quand mon mari m’en a parlé. C’était tellement défini, comme si c’était une porte ou quelque chose. C’est après en avoir parlé qu’il a réalisé que c’était bien possible. C’est comme si c’était en 1D [en un dimension], ce n’était pas en 3D.
E : Intéressant comme formule.
T : Comme si on regardait une porte, qu’on ne voyait pas le tour et qu’on ne pouvait pas imaginer le derrière. C’est pour cela que monsieur Casault a dit que c’est comme une porte inter-dimensionnelle. Cela a du bon sens.
E : Il a de bonnes idées, notre ami…
T : Mon mari était tellement énervé par ça. Il revenait souvent sur son témoignage, pis c’est comme si on avait ouvert une lumière, puis éteint : « je n’ai pas vu ça filer ni partir», disait-il. Ça s’est évanoui, il restait juste la boule qui partait dans le champ. C’est ça qui nous fait croire que cette hypothèse a bien de l’allure. Ça a diminué d’intensité, quand la boule est partie dans le champ. Le rectangle, si on veut, a diminué d’intensité. Et quand la boule a disparue, cela a tout éteint en même temps.
***
Note de bas d’article : M. Casault mentionne avoir reçu ce courriel le 21 janvier 2014, ce qui me surprendrait énormément, parce que trois jours auparavant, le 18 janvier 2014, j’avais interrogé le témoin avec diligence et professionnalisme durant une demie-heure, comme nous pouvons d’ailleurs l’entendre dans notre vidéo-d’enquête.