Humanoïde de Longueuil, témoignage et reconstitution
Après de nombreux mois d’attente, voici finalement de plus amples détails sur le cas polémique du centre nautique de Longueuil. Nous avions d’abord publié un article le 9 juillet 2014, soit peu de temps après l’événement. Nous présentons maintenant la transcription du témoignage et une reconstitution sommaire des événements.
Investigation Maxime Boucher, Jean-François Primeau, Yann Vadnais.
Reconstitution par dessin : P.M.
Témoignage enregistré par le témoin
(Transcription par Audrey Matton et Yann Vadnais)
Présentation
« Mon nom est Gaetan Patry, ancien enquêteur et conférencier pour les phénomènes paranormaux et inexpliqué. Ce qui m’a impliqué à devenir un adepte du sujet remonte à l’âge de 9 ans, à la ville de Saint-Hubert en 1965, connu sous le nom de la ville de Laflèche à cette époque. Moi ainsi que la majorité des écoliers avions été témoin d’un cas d’ovni qui survola l’école après la récréation. Au passage, l’objet produisit un grondement avec un effet de statique sur le corps.
Bref ! Aujourd’hui, je ne suis pas devenu un « psychopathe obnubilé » par le sujet, mais je conserve un esprit alerte pour trouver une explication logique et rationnel. Enfin… jusqu’au cas présent survenu le 26 juin 2014, vers 15h30. »
Narration
« Je me suis levé un matin, il faisait très chaud. J’ai décidé de prendre une longue marche direction de Longueuil au bord de l’eau. Aucun motif spécifique, simplement que, vu la fonte des neiges et pluies abondante qu’il y avait eu, j’ai décidé d’aller voir le niveau de l’eau, la hauteur [du fleuve Saint-Laurent], puis … heu, prendre une marche.
Je traversais le fameux genre de pont piéton au vélo qui traverse [la route 132] pour aller au Club nautique [de Longueuil] et je me dirigeais entre le stationnement puis le stationnement pour la croisière de bateau.
Je passais par un genre de buisson, et puis… c’est là que j’ai vu une affaire assez weird, assez bizarre : on pourrait dire un genre d’humanoïde.
Ce qui m’a surpris, au tout début, c’est la forme de sa tête. On aurait dit une forme de tête d’animal, mais c’est… Aujourd’hui, je dirais plus que c’est le cas d’une tête de reptile. Un peu comme dans le style d’une mante religieuse, ou, en tout cas, de quoi être assez bizarre. Sa peau n’était pas tout à fait comme nous autres, c’était plus sur un genre de vert-jaune. Et puis « cela » avait des épaules assez larges, dans le style d’un gars qui s’entraine dans le style Schwarzenegger avec des « méchants pectoraux » [= musclés]. Les épaules étaient découpées en V. En tout cas, assez impressionnant…
À savoir, s’il avait les mains — admettons — palmées, ou une queue comme un reptile ? Non, je ne pourrais pas [le] dire, pantoute [= pas du tout]. Cela [= la vision que j’en avais] s’arrêtait [à cette hauteur] à cause des buissons : je voyais juste à partir de la taille, en montant. `
Et puis, il avait une peau lisse, comme nous autres. Il n’avait pas d’écailles, ni rien d’autre, de tout ça [= rien d’autre de semblable à un reptile]. Et puis, sa hauteur : il avait quand même l’air assez grand. Moi, d’où ce que j’étais [= que je me tenais], je me suis basé sur une personne normale [pour évaluer sa grandeur]. Je me suis dit : « Elle pourrait peut-être mesurer 6 pieds et demi [1,95 m], facilement ». Mais, en fait, je pense que c’était probablement pas mal plus grand que ça.
Disons que la fameuse « affaire de bêbête », d’humanoïde : « il » était fixe, il regardait aux alentours. Ses gestes n’étaient pas saccadés. Il bougeait lentement, et il regardait aux alentours… Un peu comme une caméra, comme si c’était un robot : il scannait tout ce qu’il y avait aux alentours. Visuellement, on dirait qu’il enregistrait en même temps : il partait de gauche à droite, et puis il regardait un peu comme un radar scanne. Cela n’a pas duré tellement longtemps, peut-être une demi-minute. C’est sûr que n’importe qui [de normal], il se dirait : « Ben écoute, tu procèdes autrement. » [= ce n’est pas normal comme comportement].
Mais quand cela arrive — le phénomène [extraordinaire] — tu n’as pas le temps de penser à rien. C’est sûr, j’aurais pu prendre mon téléphone de signaler le 911, mais le temps que la police arrive là… Tu sais … Cela aurait été trop long, cela aurait disparu.
Puis, encore là, si je me serais fait voir, qu’aurait-il arrivé ? Tu sais, [par exemple,] effacement de mémoire, totalement disparu [= disparition]… Tsé, je ne veux même pas le savoir.
Se baser sur des témoins qu’il y aurait pu avoir aux alentours ? Les témoins auraient été trop loin [pour les appeler afin qu’eux aussi voit l’humanoïde]. Encore là, oublis ça, la distance pour les rejoindre : j’aurais été vu [par l’humanoïde].
Ce que j’ai décidé de faire, eh bien, c’est de prendre des photos, puis d’en prendre de différentes profondeurs de champs. C’est la raison pour laquelle j’ai utilisé le zoom : pour pouvoir avoir un point de repère sur les buissons, la hauteur, [afin de] donner une description de l’humanoïde. C’est ça, donc, j’ai pris à peu près trois photos.
Ensuite de ça, lui [l’humanoïde] s’est retourné vers les buissons, en direction des genres des véhicules récréatifs du stationnement, juste en haut [de cette section de terrain], mais il se dirigeait plus vers le fleuve, vers la gauche. Moi, j’ai pris la direction opposée, je me suis en allé, carrément ! Je ne suis pas resté là.
L’observation a duré peut-être une trentaine de secondes dans le « gros top » [= au maximum]. Et puis, à dire une chose : « J’aurais préféré être ailleurs que là, à ce moment-là. ».
N’importe qui aurait peut-être aimé à voir ou à commenter… En tout cas, tu ne peux pas décrire, sur l’instant même, le feeling de tout ce qui se passe dans la tête : c’est un « vide total ».
Et puis, ce que je peux rajouter là-dessus : personnellement, mon avis [de] ce que cela peut être, la seule d’hypothèse que j’aurais, le seul fait que les photos sont floues quelque peu, je me dis : « Il peut peut-être avoir un « effet de profondeur », dans le style d’une « barrière espace-temps ». Tout plein de choses plausibles, aussi malgré que l’on n’a[it] jamais trouvé de traces, rien aux alentours [quand l’enquêteur s’est rendu sur place], ça peut-être une « dimension totale complètement différente de ce que l’on peut peut-être concevoir ». C’est tout ce que j’ai à rajouter là-dessus.
Et puis, n’importe quel sceptique, ben, regarde, base-toi sur le fait que la journée qu’il t’arrivera une chose du genre [= un phénomène paranormal] : publie-les, publie-les ! Fais comme moi, parles-en ! Ne les cache pas ! Même si le monde te ridiculise, c’est en rejoignant les « paquets de faits » [= les ensembles de faits], que, à un moment donné, on va pouvoir peut-être finir par prouver quelque chose [à propos de ces phénomènes].
Qu’il [l’humanoïde] vient d’ailleurs, ou [qu’il soit] quelque chose qui est même sur Terre [= qui vit sur Terre], que l’on ne connait pas, mais qui, dans le fond, ça existe ! mais qu’aux yeux du monde, de beaucoup de sceptiques, qui vont justement camoufler [les faits concernant ces réalités], ou d’autres qui vont vouloir ridiculiser les causes, justement là-dessus, c’est le monde qui nous ralentit carrément. C’est tout ce que j’ai à rajouter. »