OVNI-Chercheur ?! Dolbeau, octobre 1996
Une mère et ses trois filles dans la vingtaine observent pendant environ 5-7 minutes un OVNI de forme rectangulaire avec des clignotements de lumières rectangulaires rouges foncées en effet miroir. L’OVNI se situent à environ 50-60 mètres de témoins et « semblent leur faire face »… Après 3-4 minutes d’observation, un projecteur de lumière blanche intense s’allume en dessous pour éclairer dans le boisé. Puis l’OVNI commence à se déplacer lentement vers la lumière avec le projecteur allumé, jusqu’à disparaître derrière la cime des arbres. Durant ce temps, les témoins se dépêchèrent d’appeler de la famille et des amis qui habitait Mistassini, là on se dirigeait l’OVNI.
INTERVIEW Dolbeau-Mistassini, Québec. Octobre 1996-19h.
(transcription par Audrey MATTON.)
« Nous étions dans la salle à manger, proche de la table, pas nécessairement en train de manger mais on était proche de la table dans la cuisine. Soudain, ma jeune sœur ouvre la porte du patio elle dit « venez voir ici ! Il y a quelque chose dans le ciel et ce n’est pas un avion ! ».
On était témoin, on voyait ça, en même temps c’était un peu inquiétant dans le sens où on ne pouvait pas vraiment sortir, on avait les enfants dans les bras.
On était en train de regarder ça, c’est immobile aucun son. Ça ne bouge pas, ça ne se déplace pas à gauche à droite, il y a juste les lumières qui bougent puis ça ne fait aucun son, zéro, rien !
Là, on voit c’est des … on ne voit pas vraiment la forme parce que c’est le soir, juste des lumières [qui bougent]. C’est assez proche quand même, même pas au-dessus de la rivière, c’est plus vers nous qu’au-dessus de la rivière au-dessus. La distance, c’est difficile à dire parce qu’on ne sait pas précisément c’est où, mais on sait que c’est proche.
On dirait que c’est face à nous, c’est ce que j’ai toujours pensé. Que c’était face à nous parce que même si on ne voit pas l’intérieur, même si on ne voit pas de fenêtre, de porte… on voit une forme juste parce que les lumières clignotent.
Elles sont rouge comme un genre de rouge opaque, un genre de rouge foncé, ce n’est pas comme des lumières de « breaks de char » [= de freins arrières de voiture], pas rouge clair, ça clignote mais c’est simultanément que ça part des deux bords. C’est comme un effet miroir.
Ça part à l’intérieur du centre et ça disparaît en même temps dans les côtés, c’est ce qui me fait dire que c’est en face de nous, je ne sais pas si c’est parce que ces lumières ne fonctionnent pas comme nous ou si c’est notre perception qui les voient comme ça, je ne sais pas. Ça part du milieu, ça clignote puis ça s’en va vers les extrémités à gauche, à droite et en même temps ça continue de clignoter.
Après cela, quand cela a commencé à partir après qu’on ait fermé la porte à cause du froid puis la porte du patio s’est toute embuée, on est parti dans la chambre qui est à côté.
On revient, on ouvre à nouveau la porte du patio puis on s’aperçoit que c’est en train de s’éloigner, ça s’en allé en direction Est, vers le Nord-Est puis ça traversait la rivière. Là il y a un gros spot qui s’est allumé, un gros spot blanc qui est allumé par en dessous. Non pas qu’on voyait la forme du spot en lui-même mais on a vu qu’il y avait une lumière blanche intense qui était allumée en dessous puis ca s’éloignait avec cette lumière allumée.
Est-ce qu’à ce moment-là le clignotement à continuer ?
Euh….. Oui le clignotement a continué.
Si je vous pose la question est ce que le spot blanc était en plein centre ou plus sur les côtés ?
Dans mon souvenir il était en plein centre quand j’ai vu que ça commencé à partir. C’était déjà en déplacement quand on est revenus à la porte patio, si c’était seulement un spot blanc on l’aurait quand même perçu, ça s’est en aller jusqu’à ce que ça disparaisse de notre vue.
Ça se déplacer en horizontale ou en oblique ?
À l’horizontale.
Ça ne prenait pas d’altitude ?
Euh… pas dans mon souvenir non.
Ça se déplacer à quel vitesse ?
Euh… pas tellement vite.
La durée de l’observation totale ?
Quand ça s’est produit, le temps qu’on regarde tout ça, surement cinq, six ou sept minutes. C’est embêtant, c’est dure à dire d’ailleurs, dans ces temps-là, il y avait eu d’autres personnes qui en avaient vu. C’était passé à la radio, on avait entendu ça aux nouvelles. Moi j’avais téléphoné à quelqu’un qui s’intéresse à ça, une personne au Québec qui s’occupe de ça, il y avait une certaine émission à un moment donnée là-dessus.
J’avais réussis à appeler cette personne parce que je me disais c’est important cette information, de la communiquer.
Je l’avais trouvé tellement sceptique j’étais là « ben oui mais si….. » comme si il ne me croyait pas et puis ce serait quoi mon intérêt de l’appeler et de lui conter ça. Ses questions je les trouvais pas comme les tiennes, tu veux en savoir le plus possible tu nous poses des questions pertinentes. Lui, je trouvais que ce n’était pas ça.
C’était quoi son genre de questions ?
Oh… c’était plus comme si il y avait un doute derrière sa question comme si je mentais, c’était comme si mon témoignage n’était pas réel. C’est un peu le contraire de ce que je m’attendais, j’ai été déçue de son approche.
On l’a conté, je ne me suis jamais cacher de le dire je ne sais pas si c’était pertinent de le conter souvent. Je trouve que c’est une information qui est bonne à savoir, il y en a qui se demande et qui se pose la question. Nous, on a vu ça, je ne l’ai pas inventé. Moi j’aimerais cela si quelqu’un voyait quelque chose qu’il me le raconte… »