L’enquête de l’humanoïde du Parc CHAUVEAU et le « professionnalisme en ufologie »
Suite à notre sommaire article sur le « professionnalisme en ufologie » (voir ICI), nous croyons approprié de prendre le cas de l’humanoïde photographié au Parc Chauveau à la fois pour donner un exemple concret et pour tenir le public informé du déroulement de l’enquête.
Nous avons publié il y a une dizaine de jours l’annonce d’un cas très crédible de preuve photographique d’un humanoïde, sous la forme d’une capsule vidéo résumant notre investigation. Nous avons volontairement publié une photographie MOINS DÉTAILLÉE de l’humanoïde que celle originale, et cela pour deux raisons :
1) Nous souhaitons révéler cette photographie authentique extraordinaire, rarissime, grâce à une plate-forme médiatique appropriée qui rendra justice à l’importance de ce document et qui rejoindra une vaste audience ;
2) Nous souhaitions susciter et voir la « réaction vive » tant du public en général que de nos confrères en ufologie.
… et nous n’avons pas été déçus ! Sur la centaine de commentaires reçus, de très bonnes idées ou hypothèses ont été avancées de la part du public, et le GARPAN est très reconnaissant du partage de vos idées ! qui sont les bienvenues.
L’hypothèse d’un « cycliste masqué »…
Une de ces analyses « géniales », qui a le mérite d’avoir été bien « échafaudée » (au sens littéral), a été effectuée par le dénommé « Frère Claude Christave », qui anime la populaire page Facebook « ALIEN RESISTANCE GROUP ». Comme elle est la « meilleure » explication défendue jusqu’à maintenant pour rendre compte de la photographie du Parc Chauveau, nous la résumerons brièvement pour tenir informer le public du cours de notre investigation et de la réaction qu’elle provoque chez nos pairs.
En se basant sur l’image YouTube de notre vidéo, le « Frère C. Christave » a fait valoir qu’il pourrait s’agir d’un motoriste, ou plutôt d’un « cycliste masqué », en arguant que ce qu’il a remarqué d’emblée est la position du corps un peu penchée avec les bras écartés, à peu près à la même hauteur, comme s’il tenait un guidon.
À notre surprise, le « Frère C. Christave » nous a appris l’existence de casque de BMX ressemblant à la figure de l’humanoïde du Parc Chauveau :
Comme la résolution de la photo qu’il disposait ne mettait pas tellement tous les détails du « costume » de humanoïde en évidence, et qu’ en découpant spécifiquement la partie de la photo où sont les mains :
… on pouvait deviner comme l’existence d’un guidon avec une lumière centrale rectangulaire, notre Frère Christave s’écria « Eureka ! », publia sa hâtive démonstration et considéra le cas clos (en m’importunant de plus en privé).
De la nécessité de tester toutes les hypothèses en ufologie
Avant d’entamer des enquêtes en ufologie, j’ai d’abord longtemps lu et médité les classiques de la Philosophie, surtout Platon et Nietzsche. Or, depuis que j’ai été confronté à la résolution de dizaines de cas ufologiques qui se prétendent véritables, de cas où je devais émettre seul une opinion sur un dossier d’enquête : j’ai développé de nouvelles applications pratiques pour la « Sophistique en investigation ufologique ». Pour moi, elle consiste à argumenter les plus loin possible des hypothèses contradictoires pour résoudre un cas d’enquête. C’est pourquoi je n’ai aucun problème à recevoir cette hypothèse d’un « cycliste masqué » : je peux même donner un argument de plus à cette hypothèse en mentionnant que justement un « skatepark » se trouve à quelques centaines de mètres de là.
On dit que ce qui intéresse vraiment les ufologues, c’est « la vérité »… Alors que chaque hypothèse soit le mieux argumentée possible, car si ses présupposés se trouvent fautifs, il faudra l’abandonner.
Contre-argumentation de l’hypothèse du « cycliste masqué »
Néanmoins, cette hypothèse du « cycliste masqué » s’est révélée ABSOLUMENT intenable, et voici pourquoi :
– Elle ne tient pas compte d’une quinzaine (15aine) d’anomalies (!) mise en relief par les analyses de la photographie originale ;
– Elle fait abstraction du fait que le supposé « guidon » a une excroissance qui se rend jusqu’à côté du genou droit de l’humanoïde, et que, de cette extrémité, un genre de « câble » pendouille en revenant vers sa main gauche ! ;
– Elle fait abstraction du fait que le supposé « guidon » n’est pas du tout symétrique d’un côté et de l’autre — et, de plus, que les mains ne sont pas à la même hauteur ;
– Elle fait abstraction du fait que la roue avant du supposé « BMX », ni la fourche de celle-ci, ne sont absolument pas visibles dans aucune des analyses photographiques effectuées ! et ce, bien que la roue avant et sa fourche devraient apparaître distinctement étant donné leurs linéarités et la composition de leurs matériaux. Il est inadmissible de prétendre que la roue et sa fourche se cache dans l’ombre de la jambe gauche de l’humanoïde, car :
- La roue devrait dépasser à l’avant (et donc être au soleil) ;
- Dans l’ombre de la jambe gauche se cachent a contrario d’autres formes qui ne ressemblent en rien à une roue ou sa fourche.
Jean MORISSETTE testant l’hypothèse du « cycliste masqué » (remarquez qu’il a dû traverser la rivière pour s’y rendre !)
Révélations significatives à propos de l’humanoïde du Parc Chauveau
Nous ne révélerons pas tout de suite quelles sont ces quinze (15) anomalies qui nous confrontent à reconnaître qu’aucune explication ne justifie la présence de cet humanoïde détaillé sur une photographie claire ! Toutefois, pour susciter la réflexion et réanimer le débat, voici deux de ces anomalies intrigantes :
Cliquez sur les images pour obtenir un grossissement !
Non à la pagaille en ufologie !
Nous croyons cependant nécessaire de conclure cet article en dénonçant le manque flagrant de « professionnalisme » d’un confrère, manigancé à notre égard.
J’ai d’abord accueilli le Frère Christave à bras ouverts, mais rapidement son intervention privée pour me soutirer de l’information s’est dénoncée elle-même : « debunker » à tout prix cette photo d’humanoïde et le « prouver facilement », m’accusant de m’enthousiasmer pour des peccadilles (alors que nous sommes cinq (5) à investiguer le dossier), et me déclarant ouvertement « que (je) fais du tort à l’ufologie » !
Le Frère Christave publia alors une « résolution » de notre photo sur orandia.fr. Lorsque je lui fis remarquer qu’il était injustice de publier une telle « démonstration lacunaire », en faisant abstraction de la contre-argumentation que je lui avais confié en privé, il se contenta tout bonnement de publier l’intégralité de notre discussion privée, au lieu de simplement citer les trois (3) lignes de mon contre-argument. Ce comportement est tout-à-fait inacceptable, contre-productif et fait sans doute plus de « tort à l’ufologie », que de bien…
De son côté, le pionnier de l’ufologie québécoise qu’est Jean CASAULT s’est contenté de déconstruire ce « canular » en qualifiant l’investig.-en-chef de « menteur pathologique de première classe »…
À contempler toutes ces débandades, on peut comprendre pourquoi la prétention de l’ufologie à être une discipline scientifique ou, pis encore, une « profession », est accueillie avec grand scepticisme et moqueries…
Quelle insolite manifestation humanoïde…Tant et si bien que vos investigations Garpan sur cette affaire ufologique pertinente ont tout à fait leur raison d’être. Merci à vous!
Il est malheureusement plus facile, pour le cerveau humain, de nier l’inconnu que de s’ouvrir à lui. Au secondaire, nous y allions très souvent. J’ai entendu quelques « incidents » racontés sur cet endroit. Cet arbre (en particulier), m’a toujours laissé une bizarre d’impression. Étant jeune, il était parfois difficile de juger si c’était vrai ou s’il s’agissait d’un mauvais coup d’un autre jeune, voire même de notre imagination. Aujourd’hui, les gens sont un peu plus ouverts aux phénomènes inexpliqués, mais plusieurs croient encore à tort que si ce n’est scientifiquement pas prouvé, ça n’existe pas. Mon esprit scientifique me dit que ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas prouvé que ça n’existe pas. C’est probablement pour cette raison que les scientifiques utilisent les termes « hors de tout doute raisonnable » plutôt que « certitude », car la certitude ne peut être exprimée qu’en fonction des facteurs connus, mais il pourrait exister certains facteurs inconnus qui pourraient modifier le résultat.
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